Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


mercredi 7 mars 2018

Call me by your name : ils se sont tant aimés

Il s'en est trouvé parmi vous pour se déclarer "déçus" - le battage avant la sortie, peut-être... - ou pour faire la fine bouche devant ce film "pour tous publics"* (il y avait même une famille avec enfants dans la salle !) qui met en scène avec sobriété et tendresse un amour entre personnes du même sexe !
Que vous faut-il donc ?
L'Italie, sa lumière d'été, les livres omniprésents, la musique (Bach, Ravel, les chansons italiennes, la "dance"), la douceur, la bienveillance (aucun personnage n'est antipathique !), la sensualité, l'absence de la moindre vulgarité, y compris dans une scène à haut risque..., oui, que vous faut-il ?

La musique
Les livres

Pour ma part, je ne conçois pas que l'on ne puisse aimer ce film quand on aime ce blog.
Et inversement.
Si vous ne l'avez pas encore vu, courez-y ! 

L'Amour

*Un "jeune" de mon entourage me essèmise : "c'est pas la claque que j'attendais."
Ce à quoi j'ai répondu : c'est pas une claque, ce film, c'est une caresse.

27 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour,

Bien sûr que l'on en veut toujours plus, plus de scènes torrides, plus de nudité, plus de gestes osés... mais ce film nous dit tout et nous montre tout pour que nous soyons touchés et émus au plus haut point.

Armie Hammer l'a bien expliqué dans une interview : ce n'est pas tant l'histoire et la tristesse d'Elio qui nous touche mais bien plus le souvenir de notre premier amour disparu.

Le mien avait lui aussi 17 ans, des origines italiennes et, comme Andrea, des cheveux noirs bouclés - riccioli neri.

Alors quand je vois ce film, je nous revois et comme Oliver, je me souviens absolument de tout.

Merci pour votre lumière qui me réchauffe bien souvent.

Hervé

Hadrien a dit…

J'espère que ce film sortira rapidement en DVD pour que je puisse le visionner!

Anonyme a dit…

Bonjour,
Je me suis tellement ennuyé tout au long de ce film qui cultive avant tout l’esthétique hollywoodienne dans ce qu’elle a de plus atone, de plus paresseux.
L’Italie et la fréquentation de la pensée artistique au travers de l’évocation de la musique, de la littérature, de l’histoire des arts (architecture et sculpture antique) ne sauvent en rien ce laborieux film qui n’est qu’un catalogue d’artifices au service de prétendues subtilités finalement oiseuses.
Seule audace cinématographique toutefois, ce long plan fixe à la fin du film sur le visage d’Elio tentant de l’arracher in extremis à une posture pesamment mièvre.
Voyez-vous Silvano, il est possible d’apprécier votre Blog et de s’être tout de même bien embêté cette fois-ci au cinéma !
Éric.

Alex H a dit…

Personnellement, qu'il n'y ait pas de scènes "torrides" ne me gêne pas du tout. Ce film est magnifique en l'état. Mêmes remerciements qu'Hervé.

picotludique a dit…

Vous avez raison, le film est une caresse. Comme ce blogue. Merci de votre rassérénante présence quotidienne.

Ludovic a dit…

J'attendais votre feu vert.J'y cours. Merci!

Silvano a dit…

Hervé et Alex H., merci. J'ai une pensée pour ceux qui n'ont jamais connu ce genre d'émotions. Maintenant, on se rencontre par écrans interposés...
Hadrien : le 4 juillet, patience !
Eric, ce n'était pas une exhortation : vous êtes chez vous, malgré ce profond désaccord.
Ludovic : je vous souhaite une bonne séance.

GayFred37 a dit…

Cher SILVANO, chers toutes et tous,

Aimer ou ne pas aimer (Un film, un livre, une musique...), libre à chacun de l’exprimer, et surtout de dire pourquoi, ce qui est plus enrichissant !

Ce que l’un peut aimer, l’autre peut n’y trouver aucun intérêt, et vice versa. J’ai d’ailleurs banni (J’essaye !) de mon langage l’expression " Ce n’est pas bon ! ", car à chacun ses goûts !

Par exemple, pour " LA FORME DE L'EAU (The Shape Of Water) (La Forma Dell'Acqua - The Shape Of Water) ", film que je vous recommande vivement, alors que j’avais moyennement aimé " LE LABYRINTHE DE PAN ". Avant d’aller voir ce film, j’ai tout de même regardé la bande annonce, et je n’ai pas été déçu ! Hier, j’ai recommandé ce film à un ami avec qui je déjeune, et qui est allé le voir dans la foulée. Aujourd’hui, cet ami m’a dit avoir moyennement aimé cette histoire.

Autre exemple avec " NI JUGE, NI SOUMISE ", que mon entourage à beaucoup apprécié, mais que j’ai trouvé un peu " longuet " et pas très réaliste.

Pour " CALL ME BY YOUR NAME (Appelle-Moi Par Ton Nom) (Chiamami Col Tuo Nome) ", j’aurais pu le voir en avant-première lors de l’ouverture du festival " Désir…Désirs ", mais on m’a demandé s’il m’était possible de laisser ma place (Gratuite !) pour la donner à un " officiel ", car les 257 places de la grande salle étaient occupées.

Croyez-moi, je ne regrette pas d’avoir cédé mon ticket ! J’ai vu CALL ME BY YOUR NAME vendredi dernier en milieu d’après-midi, j’ai payé mon billet... Et j’ai grandement mieux profité de cette Belle Histoire d’Amour, car j’étais tout seul au dernier rang, la salle était à moitié pleine, mais j’ai VRAIMENT PROFITÉ DE CETTE BELLE HISTOIRE ET DE CE BEAU FILM !!!

Pourquoi j’ai aimé ce film ? Non, je ne connais pas grand-chose de l’Italie, à part le Lac de Côme et sa belle région, mais j’avais la présence de Mon Chéri à côté de moi, car, lui, aimait l’Italie et l’italien, cette histoire se passe au début de années 1980, donc à l’époque où nous nous sommes connus, et à des âges presque équivalents (Je n’avais pas encore 30 ans, et Mon Chéri environ 25 ans). Nous nous sommes rencontrés différemment que dans l’histoire du film, mais j’ai aimé repenser à cette époque où nous étions jeunes, beaux et amoureux, avec des émotions, des rêves et des espoirs identiques.

Cela fait toujours du bien, de rêver et d’aimer !...

Je vous recommande " L'APPARITION " de Xavier GIANNOLI, que j’ai vu cet après-midi (On ne voit pas passer les 2h23 !), et j’attends de voir " LA BELLE ET LA BELLE " de Sophie FILLIÈRES qui sort la semaine prochaine.

FRÉDÉRIC.

Anonyme a dit…

Bonsoir Silvano

J'aime votre blog que je déguste comme un bon verre de Nero d'Avola mais je suis sur que votre honnêteté intellectuelle vous conduira à reconnaître que ce film a des longueurs inutiles (on doit voir la baignade dans la piscine 5 ou 6 fois avec des personnages différents) et que l'attitude d'Oliver avec Elio d'une part et les femmes d'autre part ne parait pas très cohérente au regard du message du film. Bref la douceur de l'été, la musique, la lecture et les belles images de ballades a vélo ne sauraient pallier à un insuffisance de profondeur des personnages, à l'exception notable de la scène finale avec le père
Bien fidèlement
F.

Silvano a dit…

Frédéric, vous avez apparemment bon goût. Gay Cultes n'est pas un blog dédié exclusivement au cinéma. C'est parfois dommage, car j'aurais bien chroniqué La forme de l'eau, par exemple, que j'ai bien apprécié.

Fidèle F. : je dois avoir un problème avec ce que tout le monde appelle des "longueurs", car, à chaque fois qu'on les relève dans un film, j'avoue ne pas les avoir ressenties. Et je vous jure que je suis très honnête sur ce point, comme je m'efforce de l'être le plus possible en général. Apparemment, vous ne vous êtes pas laisser porter par le film, comme moi, et avez relevé des défauts que je ne trouve pas flagrants.
Il faudra que j'écrive un billet sur James Ivory, qui n'est pas pour rien dans la facture de ce film. On y trouve souvent son empreinte.

Anonyme a dit…

Dans ce film, c'est l'expression du désir qui est le principal acteur.Pas besoin de scènes torrides.On devine avec plaisir les frémissements à l'intérieur des jolis shorts d'Elio.
L'échange entre Elio et son père est d'une belle délicatesse

Anonyme a dit…

À ceux qui n'aiment pas le film, je vous suggère de lire le roman. Très bien écrit malgré un ou deux américanismes qui m'ont paru déplacés, même invraisemblables (le père et le fils ayant plutôt des affinités avec Oxford, je ne les vois pas utiliser «gotten») d'autant qu'Elio ne fait, des années plus tard, qu'une courte visite à Oliver aux États-Unis. Je n'ai pas vu le film, aussi je ne puis le comparer au livre. J'ai aimé le roman à tel point que j'ai commencé à lire «Harvard Square» (pas de thématique gay, du moins jusqu'où je suis rendu dans ma lecture mais très intéressant et très littéraire).
J'imagine que c'est le puritanisme américain qui a fait ajouter, dans la présentation de l'auteur: he lives with his wife in Manhattan.
Merci Silvano de votre blog.
Jean
Un lecteur, quasi quotidien, de Québec.

Silvano a dit…

Jean, pour ma part, j'ai choisi de lire le roman après avoir vu le film. Je me le procure incessamment.

GayFred37 a dit…

Cher SILVANO,

Votre compliment m’a fait rougir de plaisir ! Ne me faites pas pêcher par orgueil !

J’ai juste eu la chance de naître sous une étoile favorable. Mon milieu familial et amical, mes divers maîtres, m’ont inculqué le désir et le plaisir de lire, d’apprendre, de connaître diverses choses, sciences ou arts (Sans être ni un érudit ni un savant !) et de m’enrichir auprès de personnes intelligentes et intéressantes. Je le dis souvent aux personnes que je côtoie : " Vous avez quelque-chose entre les tifs et le pif, servez-vous en ! ". Il est certain que je suis né à une époque où je n’ai pas été pollué par la télévision ou la radio. Dans mon village campagnard, je dirai même dans ma campagne, à part jouer dans la cour ou les champs, ma seule distraction possible était la lecture ! Les livres m’ont donc aidé à me former ! La télévision est arrivée dans le milieu des années 1960, et elle m’a permis " d’avoir quelque-chose entre les oreilles ", sans toutefois me polluer l’esprit comme maintenant ! Seul regret : le manque de cinéma, que j’ai réellement connu lorsque j’ai rencontré Mon Chéri !

Ainsi, je m’enrichi l’esprit auprès d’Arte, de Radio France, je flâne et glane dans les bibliothèques, les cinémas, les musées ou les expositions dont je peux profiter. Et avec votre blog (Plus quelques autres) que j’ai découvert par hasard il y a quelques années, au contenant et aux contenus forts bien faits !

Je trouve regrettable que la jeunesse actuelle ne profite d’Internet que pour se gaver d’inepties... On y trouve tant de sujets et de sites intéressants et enrichissants qu’on n’a même plus besoin de faire l’effort de courir après un livre !

Pour en venir, enfin, à notre sujet actuel, je suis ravi que votre article ait suscité tant de réactions ! Votre blog n’est donc pas inutile !

Comme vous aimez la photographie, vous allez peut-être aimer cette exposition du Jeu de Paume, qui se terminera le 20 Mai :

http://www.telerama.fr/sortir/loeuvre-apaisee-de-raoul-hausmann,-photographe-en-osmose-avec-la-nature,n5514808.php#xtor=EPR-126
L’oeuvre apaisée de Raoul HAUSMANN, photographe en osmose avec la nature - Sortir Grand Paris - Télérama.fr

J’espère qu’elle sera à TOURS dans quelques mois ! Ce sont toujours des expositions intéressantes.

Par ailleurs, ce festival devrait vous titiller :

https://www.viva-il-cinema.com/
Accueil - Viva il Cinema !

https://www.viva-il-cinema.com/films
Films - Viva il Cinema !

Consultez le programme, si vous en avez le loisir, et dites-nous quels films vous feraient envie de voir ou revoir, et pour quelles raisons. Ce festival a lieu dans ma belle ville, et j’aimerais avoir l’avis de connaisseurs.

Ai-je été trop long ? Mon gros défaut est de ne pas savoir faire court ! :-)

FRÉDÉRIC.

Anonyme a dit…

Cher Silvano,
J'adore votre blog que je fréquente presque quotidiennement et dont j'admire toujours l'ouverture, la sérénité, le bon goût, l'humour,...
Cependant, par rapport à ce film, je rejoins l'avis de l'un ou l'autre des commentateurs ci-dessus: malgré la beauté des images et de la musique, malgré ce délicieux acteur de 22 ans qui nous offre beaucoup (et en quasi permanence) de sa délicate plastique, je me suis surpris à plusieurs reprises à m'agacer de fausses fins et de longueurs auto-satisfaites. Le dialogue père/fils (avec cet acteur qui ressemble de manière troublante à Robin Williams, non ?) m'a paru mièvre et peu crédible, et par dessus tout le personnage tellement plein de fatuité d'Oliver m'a semblé particulièrement odieux.
Mais il est heureux que les avis puissent diverger !
Bien cordialement,
Yamazek

Silvano a dit…

Oui, Yamazek, c'est heureux, et naturel.
Frédéric, hors sujet mais intéressant. Pour moi.

Anonyme a dit…

Je ne fréquente pas régulièrement votre blog, bien qu'à chaque fois j'en apprécie la tenue. Vous êtes dans mes favoris et parfois je clique comme sur d'autres. Parfaitement d'accord avec vous sur le film en question. Ce que d'aucuns qualifient de longueurs ne me semblent que le poids de l'été sur la campagne italienne, ses touffeurs, ses langueurs, un peu de piscine, même plusieurs fois rafraichit. Histoire d'amour, un peu je pense ! L'âge où on ne sait pas exactement où l'on se situe ; nombre de métaphores subtiles. Une ? La scène sur la place de l'église lorsqu'Oliver danse avec une fille... Regard d'Elio, vomi... c'est la cuite ou la jalousie... Position relative des vélos lorsqu'ils circulent ensemble et selon le déroulé de l'histoire. Pas toujours le même qui est devant... Et cette frénésie de connaitre sa copine, tout en regardant la montre posée au loin et en attendant le minuit fatidique où les non-dits et non-acceptés se réaliseront peut-être. Rien de trivial, lors de ce minuit, pivotement de la caméra vers les frondaisons dans la nuit, nous laissant avec les seuls bruits derrière nous. Bande son magnifique ; il faudra l'écouter au casque lors de sa sortie en DVD. Ce n'est pas "Theo et Hugo dans le même bateau" et sa séance initiale vraiment longuette. Beaucoup de pudeur et de délicatesse ; on a le droit de pardonner d'éventuelles faiblesses. Vous avez raison... une caresse, la douceur des caresses d'été dans l'abandon amoureux et la réalité qui parfois s'invite à la fin de l'été.
Un inconnu de vous qui signera Michel de Lyon

Silvano a dit…

@Michel de Lyon : Elio vomit : l'idée, me semble-t-il, est qu'il doit intégrer, submergé, cette incroyable vague de bonheur.

Anonyme a dit…

Pas sûr Silvio. Il ne sait pas encore que les choses deviendront possibles et cette sortie de nuit avec ses excès éventuels de table.... regardez bien son regard quand l'objet de son désir joue à danser devant ce porche ; ce qu'il s'est accordé avec Marcia il ne l'autorise pas à l'objet de son désir. Il interprète cette danse comme un rejet qu'il ne peut avaler ! Mais j'interprète probablement trop analytiquement. Regardez bien son regard lorsque Oliver danse dans les diverses occasions qui lui sont offertes. Elio a peur que l'objet de son désir ne lui échappe alors qu'il découvre... A ma démonstration la scène où il bat froid à Oliver lorsqu'ils regagnent leurs chambres respectives et où Oliver lui fait une petite gâterie en lui disant "Mais tu bandes" lors de cette fellation entre deux portes. Preuve par l'absurde qu'il a vraiment peur, à la fois de ce qui lui arrive et que cela lui échappe pour une jolie fille... voire une inconnue...

Michel de Lyon

Anonyme a dit…

Lorsque Elio est allongé sur Marzia, dans l'herbe, en position amoureuse, subitement, il dit à Marzia:" je suis désolé, tu es fâchée, tu m'en veux?"
Pourquoi?
Puis-je avoir une réponse?

Silvano a dit…

anonyme de 15h48, à vos ordres : il lui a fait mal avec la boucle de sa ceinture à force de s'agiter.

Silvano a dit…

Je rappelle au passage que je ne publie pas les commentaires anonymes, sauf quand ils sont très très très gentils.

GayFred37 a dit…

SILVANO, dans l’une de vos réponses, vous avez mentionné les films de James IVORY. En effet, ce film nous y fait penser, comme pourraient le faire " UN DIMANCHE À LA CAMPAGNE de Bertrand TAVERNIER, ou l’atmosphère de certains films de Peter GREENAWAY, voire d’autres films ou l’oeuvre d’autres réalisateurs dont je n’ai pas l’idée en tête présentement !

Pour certains de nos gentils polémistes, ces films font l’effet de dilution ou de longueurs ou langueurs... Pour ma part, c’est ce que j’apprécie de voir au cinéma, au moins de temps en temps, car cela nous change de la vie quotidienne faite de rapidité, de commercial, de futilité... voire de grossièreté ou de méchanceté.

Lorsque j’avais une dizaine d’années, nous n’avions qu’une seule chaîne de télévision, en noir et blanc, qui diffusait moins de 12 heures de programmes par jour, mais elle était de qualité, ou me semblait de qualité.

Comptez le nombre incalculable de chaînes de TV disponibles, par l’hertzien, le câble, les satellites, la fibre, l’Internet... Combien y en a-t-il d’enrichissantes ???

OUI, je préfère me délecter de la langueur surannée de " CALL ME BY YOUR NAME ", même si cela peut paraître mièvre à certains, que de me polluer la tête avec les bêtises télévisuelles majoritaires !

Mais je peux comprendre que les moins de 40 ou 50 ans, gavés dès leur réveille-matin par toutes ces absurdités, ne peuvent pas savourer des ambiances datant de 1800, 1900 ou 1950 !

" Autres temps, autres moeurs !

Et c’est bien dommage, car lorsque j’avais une quinzaine d’année, j’aimais dormir dans la vieille demeure d’une dame âgée que je considérais comme une de mes Grand-Mères, dans une de ses grandes chambres, dans un grand lit, avec 2 fenêtres à l’Est qui donnaient sur la cour intérieure où trônaient 2 vénérables tilleuls, et 2 fenêtres à l’Ouest qui donnaient sur un grand jardin d’agrément prolongé par une vaste prairie en limite des champs... C’était meublé à l’ancienne, pas de TV, pas de radio, mais je m’endormais après avoir dévoré sa collection de " Sélection du Reader’s Digest " !

Je ne suis pas passéiste, loin s’en faut, puisque je tapote avec un clavier d’ordinateur, mais j’aime bien rêver à ce temps fini où j’étais jeune et heureux ! Comme dans certains de ces films... Comme dans certains de ces " blogs " (Journal intime ? Journal d’humeur ?)... dont celui de SILVANO !

Comme Mon Chéri, j’aurais aimé vivre dans une ambiance Napoléon III !

AMICALEMENT ! ET PROFITEZ DE LA CULTURE COMME VOUS L’AIMEZ !

FRÉDÉRIC.

Silvano a dit…

Frédéric : James Ivory figure en bonne place au générique de ce film ; vous ne la saviez pas ?

GayFred37 a dit…

Oui, SILVANO, en effet, mais je l'avais oublié !

FRÉDÉRIC.

Arthur P. a dit…

Je n'arrive pas à me souvenir si les pêches que l'on consomme à la villa sont des pêches blanches ou des pêches jaunes. J'exige une réponse, Silvano !
:)

Silvano a dit…

Je crois que tout a été dit. Votre participation a démontré que règne ici une atmosphère toujours cordiale malgré les divergences. Les commentaires sont désormais clos pour ce billet. Merci à tous !